L' église paroissiale est dédiée à Saint-Martin.
Elle date du 13ème siècle. Elle possède un modeste clocher-mur à 2 baies. En 1619, l'église est pavée puis en 1647, les contreforts sont ajoutés, car l'église a besoin d'être consolidée. Il s'y trouvait accolé au chevet, côté Sud, un clocher carré "d'une hauteur prodigieuse" selon les textes, soit en fait 15 m.
En 1719, ce clocher menaçant ruine, il fut décidé de l'abattre, et de le remplacer par le clocher-mur actuel.
L'église Saint Martin, récemment rénovée, remonte au XVIII° siècle. De style roman provençal, elle date du début de l'art ogival. Elle est agrippée au rempart, avec un mur clocher.
L'église a été restaurée entre 1971 et 1991, par des dons particuliers et au financement public (commune, département, État).
Son autel est surmonté d'une statue de la Vierge, cadeau de l'Empereur Napoléon III, auquel le sculpteur a donné le visage de son épouse l'impératrice Eugénie. des Tableaux du XVII siècle.
La cloche est de 1838, et fut don de l'Empereur Napoléon III.
La légende de Saint Martin Saint Patron d'Evenos :
Le diable habitait les cavernes du château qui porte son nom (le château du diable que vous pouvez voir au bout du chemin de ronde, face à vous, en direction de six fours). Le malin prenait plaisir à torturer les âmes des pauvres habitants de Nèbre (Evenos). Saint Martin l'ayant ouï dire, se porta à leur secours, il proposa au Diable de jouer leurs âmes en 3 sauts. En trois bonds formidables, Saint Martin atteignit l'entrée des gorges d'Ollioules. Quand le Diable en deux sauts eu franchi le Gros Cerveau et Capéù Gros(le Croupatier) en ricanant, Saint Martin s'agenouilla et adressa au ciel une supplique si ardente qu'un brusque coup de vent balaya le Diable qui chuta lourdement dans le Destel (gorge du Destel que vous apercevez en contre bas ) au point de laisser l'empreinte de son pied dans la roche du lit du torrent! (Encore visible à ce jour...). Une grotte porte le nom du "pied de Saint Martin".
Un peu d'histoire sur Saint Martin, le XIIIème apôtre, l'apôtre des Gaules 316- 397.
(Epitaphe de Saint Euphrone, évêque d'Autun pour la tombe de Saint Martin 473)
Il fut soldat, moine, Evêque puit Saint.
Martinus est né en 316 dans une place forte romaine stratégiquement située sur une plaine danubienne près de la frontière de l'empire en Hongrie actuelle. Son père, Servius, officier supérieur et tribun militaire le met dès sa naissance sous la protection du dieu de la guerre : sa vie professionnelle est tracée, il sera soldat.
En 313, l'empereur Constantin 1er le Grand, avait établi la liberté religieuse mettant fin ainsi aux persécutions des chrétiens.
Vers 326, le père de Martinus est nommé à Pavie, ville de la plaine du Pô au nord de l'Italie. Martin, âgé d'une dizaine d'années a ses premiers contacts avec la nouvelle religion libérée.
En effet, grâce à Constantin, le christianisme a le vent en poupe : ne vient-il pas de convoquer le concile oecuménique de Nicée, oû l'on décide que l'Église sera l'un des principaux soutiens de l'état. L'Empire se transforme ainsi en une monarchie de droit divin.
Martin a 15 ans. Il découvre les Évangiles et se prépare au baptême. Cependant, son père lui rappelle sa carrière et l'incorpore à l'école de la garde impériale à cheval, il fera ses classes à Trêves. Nommé légionnaire, il prête serment à l'empereur et part en garnison pour l'Italie puis la Gaule Pendant toute cette période, ses chefs le reconnaissent excellent officier, déjà, il aide les faibles, distribuant son argent aux pauvres, soulageant les misères des malheureux et soignant les malades. Sa vie de tous les jours est simple, sans luxe ostentatoire, il traite son unique serviteur avec grand respect, en frère.
EVENOS – 2000 SIECLES D’OCCUPATION HUMAINE
L'Armorial Général de 1696 donne page 1160 du volume 30, les armoiries suivantes :
Cité en 1141 "Evena". La Seigneurie des vicomtes de Marseille, puis des Ligne et des Vintimille. 
