Le chêne-liège est une essence méditerranéo-atlantique. La répartition géographique de l''espèce est définie par ses exigences écologiques qui sont de quatre ordres : exigence en lumière, chaleur, humidité et refus des sols calcaires.
Le chêne-liège est une essence héliophile, c''est à dire de pleine lumière et exigeant une forte insolation. La cohabitation avec d''autres essences à la cime peu compacte - tels que le pin maritime (Pinus pinaster Ait.) ou le pin parasol (Pinus pinea L.) - est possible, mais c''est en peuplement pur, voire en lisière des parcelles qu''il se développera le mieux (fournissant alors par la même occasion une protection contre le vent grâce à la robustesse de son système racinaire).
Le chêne-liège est thermophile : il pousse donc sous des climats tempérés (températures moyennes annuelles comprises entre 13°C et 16°C) à hivers doux car il craint les fortes gelées persistantes et a besoin d''une période de sécheresse en été pour prospérer (on peut observer des lésions irréversibles sur les feuilles à partir de -5 °C). En France, cela limite sa distribution à une altitude de 700 mètres et en deçà du 44ème parallèle. Mais il peut monter jusqu''à 1000 m dans les régions chaudes (Andalousie, Maghreb), voire 2000 m dans l''Atlas Marocain.
L''humidité est également un facteur limitant, car bien qu''étant xérophile, le chêne-liège nécessite une humidité atmosphérique d''au moins 60 %, même en saison sèche, et d''une pluviométrie allant de 500 à 1200 millimètres par an. Ces conditions ne se rencontrent que près de la mer en région méditerranéenne, et jusqu''à 200 ou 300 km à l''intérieur des terres sur la façade atlantique.
Ces exigences varient néanmoins selon les particularités des stations qu''il colonise : exposition (nord/sud), topographie (sommet, fond de vallon), proximité de la mer, ...
Le dernier facteur n''est pas le moindre, il s''agit du sol. Le chêne-liège est une espèce calcifuge stricte se plaisant sur tous les substrats siliceux et acides (schistes, grès, gneiss, granite), et craignant l''hydromorphie.
\r\nIl s''accommode de sols peu fertiles, superficiels ou lourds (riches en argiles), mais recherche plutôt des textures légères (sables), biens aérées et riches en matière organique.
Le chêne vert (Quercus ilex) encore appelé yeuse (mot emprunté à l''occitan, où cet arbre s''appelle euse), chêne faux houx est un arbre à feuillage persistant de la famille des Fagacées présent sous forme de bois clairs et garrigues. ils côtoient le chêne pédonculé et le pin maritime dans le cadre d''une futaie irrégulière.
Il peut vivre 1500 ans et peut atteindre 20m de hauteur. Son écorce est fissurée brun gris. Il a une feuille persistante, dentée, coriace à pétiole court et le dessous est gris-brun poilu.
Le chêne kermès (Quercus coccifera L; famille des Fagacées, sous-famille des Fagoideae) est un arbuste à feuilles persistantes de la famille des Fagacées, spontané dans les terrains pierreux calcaires des régions méditerranéennes, en particulier dans la garrigue. C''est un arbuste ou arbrisseau touffu à port buissonnant, d''une hauteur maximum de 3 mètres, à tiges recouvertes d''une écorce brun noir finement crevassée, portant de nombreux rameaux enchevêtrés, et persistants une fois desséchés. Les feuilles petites, coriaces, d''un vert luisant, de forme ovales-oblongues sont bordées de dents épineuses et ont un court pétiole. Elles persistent deux ans.
Les fleurs jaunâtres apparaissent en avril-mai. Les fruits, isolés, portés par un pédoncule très court, sont des glands, de forme globuleuse. La cupule, qui les enveloppe pour plus de la moitié, est couverte d''écailles rigides, nombreuses, terminées en pointe aiguë.
Source: Wikipédia, Institut méditérannée du liège.